Il est important d’intégrer dans l’équation les infrastructures nécessaires à leur utilisation (aéroports, gares, routes, ports, etc.), les opérations de
Si l’on compare les émissions de carbone des principaux moyens de transport, le voilier apparaît comme le moyen de transport le plus écologique : il est en effet 15 fois moins polluant que l’avion et, pour mieux comprendre avec une comparaison, on peut dire que l’impact d’une traversée de l’Atlantique en voilier est similaire à celui d’un voyage de Paris à New York en bicyclette.
Évidemment, ce résultat suppose que le voyage se fasse uniquement et exclusivement avec le vent et non avec l’utilisation du moteur, et s’applique particulièrement à un voyage comme la traversée de l’Atlantique, qui implique des vents omniprésents : s’il est bien planifié, il peut en effet être effectué même sans moteur, tout au long du trajet. Les bateaux de traversée sont également souvent équipés de panneaux solaires et de générateurs hydroélectriques, qui leur permettent de produire l’énergie nécessaire à la traversée (pilote automatique, ordinateur de bord, actionneurs hydrauliques) sans avoir recours à un générateur.
Après cet exemple un peu extrême, il faut revenir à la réalité : tous les bateaux ne sont pas équipés des dernières solutions de production d’énergie, de sorte qu’un voyage sur un voilier traditionnel a une empreinte carbone plus élevée que sur des bateaux tels que ceux cités plus haut. Le confort à bord des voiliers modernes nécessite également plus d’énergie pour fonctionner et produit donc beaucoup plus d’émissions. Selon les estimations, le bilan carbone d’un voyage en voilier reste toutefois beaucoup plus respectueux de l’environnement que tous les autres moyens de transport en termes de CO2.
Ce faible impact sur l’environnement est encore renforcé par le fait qu’une sorte de « microsociété » s’établit sur un voilier, régie par l’économie des provisions d’eau, l’utilisation parcimonieuse de l’énergie et la consommation de produits frais et locaux. Les ressources doivent être utilisées avec parcimonie, il n’est donc pas possible de prendre de longues douches, de laisser les lumières allumées ou de passer des heures devant un écran.
L’empreinte carbone d’un voyage ne rend pas compte de l’ensemble des impacts environnementaux d’un moyen de transport. Il est important d’intégrer dans l’équation les infrastructures nécessaires à leur utilisation (aéroports, gares, routes, ports, etc.), les opérations de maintenance (vidanges, peintures de protection, remplacement de pièces, etc.) et les externalités négatives générées par l’utilisation (pollution sonore d’une route, déplacement de populations lors de la construction d’une voie ferrée, endommagement des fonds marins par une ancre, etc.). Bien qu’il reste encore de nombreuses améliorations à apporter, les voyages en voilier présentent des niveaux de pollution très faibles, bien inférieurs à d’autres alternatives touristiques et de transport.
Nos voiliers sont performants et rapides, ce qui évite d’allumer le moteur rapidement quand le vent mollit. En 2025 nous acquérons un RM 1380 entièrement électrique, à zéro émission de CO2.
OPEN SAIL s’engage depuis toujours pour un tourisme maritime responsable. C’est la meilleure des voies possibles. Nous l’abordons chaque jour, tels les marins que nous sommes, humblement avec un profond respect pour les océans, la nature et les hommes… Parce que le plus bel endroit sur Terre, c’est en Mer !